32 ème dimanche du temps ordinaire :

samedi 7 novembre 2020


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Matthieu 25, 1-13

« Veillez donc car vous ne savez ni le jour ni l’heure du retour de l’époux »


Il y a plusieurs manières d’envisager le temps qui s’écoule. Pour un chrétien, elle ne peut être que positive : c’est le temps qui prépare la venue du Seigneur, « l’avènement du Fils de l’Homme ». Dans cette parabole, Jésus nous transporte déjà au terme du voyage, quand le Royaume sera accompli : ce sera comme un soir de noces. Jésus n’a donc pas imaginé cette parabole pour nous inquiéter.


Mais que peut vouloir dire cette fameuse dernière phrase « veillez donc ? ».


L’époux tarde à venir et tout notre petit monde s’endort, les prévoyantes comme les autres. Notons au passage que ce sommeil ne leur est pas reproché, ce qui prouve que le mot de la fin « veillez » n’interdit pas de dormir, ce qui est pour le moins paradoxal !L’époux finit quand même par arriver et l’on connaît la suite : Les prévoyantes entrent dans la salle des noces ; les insensées se voient fermer la porte avec cette phrase : « Je ne vous connais pas ». Ce n’est pas un verdict sans appel, c’est un constat triste : je ne vous connais pas encore, vous n’êtes pas prêtes pour les noces. Il faut sans doute l’entendre au sens de « je ne vous reconnais pas » : vous ne m’attendiez pas vraiment.

Veiller, en fin de compte, c’est être toujours prêt à le recevoir. Cette rencontre de l’époux se fait non pas au bout du temps, à la fin de l’histoire terrestre de chacun, mais à chaque jour du temps ; c’est à chaque jour du temps qu’il nous modèle à son image.


Père Sylvain Apenouvor


 


Prière de Communion spirituelle


Seigneur Jésus, je crois fermement que Tu es présent dans le Saint Sacrement de l’Eucharistie. Je voudrais Te recevoir aujourd’hui avec tout l’amour de la Vierge Marie, avec la joie et la ferveur des saints. Puisque je suis empêché de Te recevoir sacramentellement, viens spirituellement visiter mon âme. Que ce jeûne sacramentel me fasse communier aux sentiments de Ta Très Sainte Mère et de saint Joseph, quand ils T’ont perdu au temple de Jérusalem ; et aux sentiments de la Vierge Marie quand elle Te reçut sans vie au pied de la croix. Que ce jeûne eucharistique me fasse communier aux souffrances de ton Corps mystique qu’est l’Église, partout dans le monde où les persécutions ou l’absence de prêtres font obstacle à la vie sacramentelle. Que ce jeûne eucharistique soit une réparation pour toutes les fois où je T’ai reçu dans un cœur mal préparé, avec tiédeur ou indifférence, sans amour et sans action de grâce. Que ce jeûne sacramentel creuse toujours davantage ma faim de Te recevoir réellement et substantiellement, et ma faim de vivre avec Toi pour toujours dans l’éternité bienheureuse. Et d’ici-là, Seigneur, viens nous visiter spirituellement par Ta grâce, pour nous fortifier dans les épreuves et nous apporter ton salut. Maranatha !Viens, Seigneur Jésus.


Manuscrits du Laus, année 1692 2 Manuscrits du Laus, année 1673


 


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Feuille paroissiale
La semaine de notre communauté N°5 du 8 novembre 2020



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