Jésus Christ , Roi de l’Univers

samedi 21 novembre 2020
par  admin

Lecture du Père George :


PNG - 295.4 ko


« Chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. »


(Matthieu 25, 40)


Comme tous les ans à la fin de chaque année liturgique, l’Église nous invité à fêter le Christ, Roi de l’Univers, avec la proclamation de cet évangile de Matthieu 25,31-46 « Le Jugement final ».

La communauté chrétienne de Matthieu donne plusieurs titres à Jésus de Nazareth : le « Fils de l’homme », le « Berger », ou « le Bon Pasteur », celui qui rassemble ses brebis pour n’en perdre aucune, celui qui, tous les soirs, sépare les chèvres qui ne doivent pas rester à la fraicheur nocturne des brebis qui peuvent rester au grand air. Jésus, comme tous les bergers, prend soin de chacune et de toutes pour les conduire sur des prés d’herbe fraiche. Il est à la fois le Roi de Gloire, Ressuscité, et le Roi couronné d’épines, maltraité, flagellé et qui va mourir sur une croix, le supplice infamant : scandale pour la religion juive et folie pour la sagesse grecque.

Dans cet évangile le roi, porte-parole du Père, s’identifie aux plus démunis, aux malmenés, aux blessés de la vie, aux délaissés.

Et pour moi il y a cette question étonnante posée par tous, ceux de droite comme ceux de gauche : quand t’avons-nous vu… ?

C’est une parabole un peu particulière avec son côté grandiose du Christ en gloire et son côté tout simple où Jésus agit en berger.

La longue énumération des besoins reconnus et comblés, rythmés par le jeu des questions-réponses, crée comme une musique, et il n’est pas étonnant que ce texte ait inspiré

Brassens dans sa chanson l’Auvergnat : « …Toi l’Auvergnat qui sans façon m’as donné quatre bouts de bois quand dans ma vie il faisait froid… Toi l’hôtesse qui sans façon m’as donné quatre bouts de pain quand dans ma vie il faisait faim… »

Jésus qui a passé sa vie à faire le bien, a inauguré un royaume de paix, de justice et de fraternité : « Je suis venu non pour être servi mais pour servir »

« Qui donc est Dieu que nul ne peut aimer s’il n’aime l’homme et qui donc est Dieu qu’on peut si fort blesser en blessant l’homme. »

« Quand t’avons-nous vu avoir faim, soif, être nu, malade ou prisonnier ? …C’est à moi que vous l’avez fait ». L’amour des plus démunis est identifié à l’amour de Dieu. Ce qui est mis en valeur n’est pas un comportement héroïque mais des gestes simples à la portée de tous, des actions concrètes : un coup de main, un sourire, une visite, un regard bienveillant, une écoute patiente. St Jean nous le rappelle dans sa 1ère lettre 4/20 : « celui qui n’aime pas son frère qu’il voit est incapable d’aimer Dieu qu’il ne voit pas.

Aimer Dieu et aimer son prochain sont un seul et même commandement.

Quand on aime, il ne fait jamais nuit. Alors nous savons ce qu’il nous reste à faire pour être des fils de lumière à qui le Roi dira : « Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le royaume préparé pour vous… ». Ainsi nous aurons la plénitude de la vie.


Père Georges Desandes


PDF - 832.3 ko
Feuille paroissiale
La semaine de notre communauté N°7 du 22 novembre 2020

Navigation

Articles de la rubrique

   
Soutenir par un don